prendre la température
Fini l'avion, Mexico me voici: Une journée entière à déambuler dans les calles survoltées de la ville. A midi, je mourais d'envie de goûter aux fameux tacos mexicains, fantasme de mon imagination culinaire... Seulement, j'avais oublié que pour manger ce qu'on veut, il faut parler... en espagnol! Au bout d'un quart d'heure à tenter de comprendre le choix des mets appétissants languisssant devant mes yeux affamés, j'ai fini par accepter un peu tout ce qu'on me proposait: guacamole, poulet, mole negro (une sauce épicée au cacao, cachuètes grillées... délicieux). Et puis, repue, j'ai erré dans les petites rues où tout se passe dehors sur des petits stands de bouffes, de vente de cds et dvds avec musique à fond, tu peux t'asseoir sur un p'tit tabouret et déguster une cuisine fraîche, tu remplis ta tortilla comme tu veux. Après une journée bouillonnante dans cette Mexico city baroque et grouillante, en compagnie d'un musicien mexicain rencontré la veille, j'ai sauté dans un bus tout confort direction Puerto Escondido. Le décalage horaire m'ayant vidé de toute mon énergie, je faisais pas la fière en me glissant dans mon sac de couchage pour une folle nuit de sommeil entrecoupé par les bruits du film en espagnol et par les pauses clopes du chaffeur. Au réveil, j'ai gouté encore ensommeillée au lever de soleil sur une campagne mexicaine luxuriante. Passage par des petits bleds où pour mes yeux d'occidentale tout semble si exotique: routes en terre, moto-taxis...
11h, arrivée à Puerto Escondido, port du sud du Mexique, spot réputé pour les surfeurs du monde entier. Sortie du bus, choc thermique: bah oui, la clim ça reserve des surprises. je me sens beaucoup trop lourde avec mon jean et mon pull, ici il fait au moins 25-30 degrés.
Raph et Bere tous bronzés pour m'accueillir: il faut voir, malheureux qu'ils sont dans leur maison à deux minutes de la plage... pas de commentaires, seulement des photos!
Je me fais doucement au rythme mexicain, et à l'espagnol aussi (faut oublier sa fierté dans ces cas-là!). Je pense rester jusqu'à lundi. En attendant, je vais aller me faire un p'tit hamac à l'ombre...